EDUCATION

L’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) rend hommage à Toussaint Louverture

À l’occasion de la 218e commémoration de la date de la mort de Toussaint Louverture, l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA), comme chaque année d’ailleurs, a organisé le jeudi 8 avril 2021, une journée d’activités pour honorer la mémoire du précurseur de l’indépendance nationale. Celui qui a à la fois marqué l’histoire d’Haïti et celle de l’humanité tout entière dans sa lutte pour libérer la race noire du joug de la colonisation.

Pour marquer à l’encre forte ce que représente véritablement Toussaint Louverture dans notre histoire de peuple, les étudiants (tes) diplômés, licenciés (ées) en droit à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’UNIFA, réunis dans le confort de l’auditorium de l’université, ont rendu un vibrant hommage au précurseur de l’indépendance.

L’objectif est de parvenir à « lutter pour qu’il y’ait moins d’esclaves mentaux » selon les organisateurs de l’évènement qui s’affichent contre la colonisation mentale prônée par les pays ennemis d’Haïti au niveau de la société haïtienne, supportés bien malheureusement par des serviteurs locaux.

Les intervenants Wanex Dumé, Edwin Alcide, Shaddaelle Beaulière, Ysland Goin, Marechal Guessy et Lorens Fayo Louimé ont composé le panel d’étudiants diplômés, licenciés en droit qu’ont procédé à l’analyse des articles tirés du livre du Dr Aristide autour de la décolonisation mentale.

« Aujourd’hui pour rendre hommage à Toussaint Louverture, il faut absolument rester dans son objectif qui était de lutter contre la colonisation », pouvait-on retenir dans le fil des discours prononcés par les intervenants qui, à travers leurs analyses, ont surtout insisté sur les articles 2, 16, 22, 26, 28, et 44 du code noir.

« La religion est l’outil préféré des colons pour justifier l’esclavage des noirs et procéder ainsi au pillage de leurs richesses », selon les commentaires du Dr Aristide à l’article 2 du code noir.

Au cours des débats initiés, les intéressés indexant le caractère criminel et inégalitaire du code noir, ont campé l’homme Toussaint comme celui qui a tracé le chemin de la décolonisation pour déjouer l’objectif des colons qui s’est toujours résumé en l’anéantissement de la race noire au détriment de la leur.

Au cœur des débats, les étudiants ont repris le célèbre discours du précurseur qui a eu la clairvoyance de comparer la liberté des noirs à un arbre dont les racines sont profondes et nombreuses.

Les intervenants considèrent le livre ‘‘Haïti-Haitii : Pwezi filozofik pou dekolonizasyon mantal’’ écrit par le président de l’UNIFA, le Dr Jean-Bertrand ARISTIDE comme l’une des racines qui s’est en quelque sorte manifestée et qui maintient en vie l’arbre de la liberté des noirs dont parlait Toussaint au moment de son enlèvement suivi de déportation vers la métropole française, pour avoir osé défier le système colonial implanté à Saint-Domingue.  

Toussaint Louverture a donc prôné la décolonisation physique de la race noire du joug des colons, tandis que le Dr Jean-Bertrand ARISTIDE lui, prône encore la décolonisation mentale de la race du joug des néo colons, promoteurs farouches du système esclavagiste moderne auquel la nation haïtienne se trouve encore exposée depuis des lustres.

Dans un contexte ô combien difficile de lutte intempestive pour la sauvegarde de la dignité nationale piétinée sans réserve par les néo colons et leurs alliés,  l’Université de la Fondation Dr Aristide (UNIFA) a mis son poids dans la balance pour saluer les prouesses de Toussaint Louverture, ce génie de la race noire,  précurseur de l’indépendance, grand combattant pour la liberté des noirs, mort de faim, de froid, de soif et de privations dans le cachot inconfortable  du fort de Joux, le 7 avril 1803, en France, après avoir été lâchement arrêté et séquestré par l’armée expéditionnaire de Leclerc.

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