Justice

La communauté des Etudiants en Droit victime de l’assassinat du Bâtonnier et Professeur Monferrier DORVAL

La complicité de Boniface Alexandre, professeur à l’école du barreau, Mona Jean, ex conseillère de l’ordre avec Jovenel Moise pour changer la constitution dans l’illégalité parfaite, et le mutisme du conseil de l’ordre, prouvent que le barreau ne s’attache plus aux principes d’honneurs, aux vertus de la cohérence et crache sur l’assassinat de l’ex-bâtonnier Me Monferrier DORVAL.

 S’appuyant sur la résolution de la Fédération des barreaux d’Haïti laquelle résolution signée par le barreau de Port-au-Prince reconnaissant la Fin du mandat présidentiel de Monsieur Jovenel Moise, le 07 février 2021.

Considérant que par cette note, le barreau par la théorie de la compétence implicite ne reconnait aucunement l’autorité du sieur Jovenel Moise à décider au nom de la République et que toute décision ou tentative de décision de ce dernier est déclarée illégale.

Considérant que la constitution haïtienne, son adoption le 29 Mars 1987 mettant fin à toute autre forme de modification ou amendement s’il n’est pas reconnu par la loi et la constitution.

Considérant l’art.-284.-3 stipulant « Toute tentative de modifier la constitution par voie référendaire est interdite ».

Considérant le principe qui veut que «la constitution soit d’interprétation stricte et que l’article 284.3 n’est nullement sujet à des interprétations par sa clairette. »

Considérant les principes d’honneurs et de moralité qui caractérisent la profession d’avocats et son serment : Je Jure d’observer, dans l’exercice de ma profession, les principes d’honneur et dignité qui doivent caractériser la profession d’avocats, auquel tout membre de ladite profession est assujetti.

Considérant que tout avocat qui dans l’exercice de ses fonctions viol et piétine les lois, la constitution de la République et qui décide d’aller à l’encontre des décisions de son barreau viol les principes d’honneurs et de moralité s’il n’est en mesure de prouver la légalité de son action.

Par ces considérations, Nous, étudiants en droit, membres de la communauté victime de l’assassinat du Professeur Monferrier Dorval estimons :

Que la Collaboration des Avocats Boniface ALEXANDRE, Professeur à l’école du barreau, et Mona JEAN, ex-conseillère de l’ordre du barreau de Port-au-Prince, pour usurper l’attribution de l’ assemblée constituante, contraire à la loi et la morale, les principes d’honneurs car tout citoyen a l’obligation de respecter la constitution et les lois de la république si, toutefois, elles ne sont pas injustes ce qui aurait dû être fait par le parlement ( détruit et non renouvelé par le pouvoir exécutif) suivant la forme de Gouvernement que nous adoptons, axée sur la démocratie représentative pour rédiger une nouvelle constitution, est un acte illégal, arbitraire, anticonstitutionnel, amoral frisant les principes d’honneurs.

Il est aussi honteux que ces dits avocats acceptent cette complicité lorsque Jovenel Moise empêchait que la luire luise autour de l’assassinat du bâtonnier Dorval, et que la femme du président est inculpée dans cette affaire, et que le Dr Monferrier Dorval s’est assassiné dans le quartier du Président ,Malgré la persistance des barreaux d’Haïti, les barreaux a tradition juridique exigent une enquête internationale aucune suite n’a été donnée encore des suspicions montrant que ces gens-là ne seraient pas innocents comme quelques-uns le croient. Ce serait malicieux et sans scrupule si la seule motivation de ces avocats serait pécuniaire.

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On dit toujours entre l’argent et l’honneur un choix s’impose et même pour l’âme de Maitre Dorval.

A cela on se demande pourquoi, le barreau d’attache de Boniface Alexandre et Mona Jean ne pipe mots ?

En essayant de comprendre eu égard à une analyse approfondie de l’article 60 du décret règlementant la profession d’avocat, celui du 29 Mars 1979, on comprendra que celui ou celle qui voudra vendre ou offre ce service juridique soit à l’Etat ou au privé, se voit dans l’obligation de notifier son bâtonnier dans le mois de sa date. Sinon, après l’épuisement de deux mois, et une mise en demeure à leur adressée, sur l’autorisation de la commission de discipline. Le Bâtonnier prendra telle mesure que de droit.

Sinon, on se demande, si les barreaux d’Haïti n’ont aucun regard sur leurs membres, par rapport à un ensemble de décision qui serait préjudiciable à la société. 

Par cette approche, on dira, que le barreau a fait son choix en négligeant le sens de l’illégalité où plongent ses membres ou se fie du sens de la bataille pour la justice de l’assassinat du bâtonnier et crache sur le symbolisme d’intellectuel que représente le bâtonnier assassiné et justice que les barreaux nationaux et internationaux à tradition juridique réclament depuis des mois.

Sinon, il n’est jamais trop tard pour le barreau de Tirer sa révérence et faire le choix judicieux, et que ses membres choisiront entre l’Argent, ou l’honneur pour sauver l’image du barreau et la honte face aux yeux du monde en particulier les Etudiants, les barreaux et la population haïtienne toute entière.

Justice du Bâtonnier, Le Pays au détriment de l’internationale ou l’injustice.

Au nom du Droit, la Morale, et l’honneur.

Pour la communauté des Etudiants en droit. 

Sanel CHARLES, Étudiant                                                               

Peterson SAINT-FLEUR, Etudiant

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