SOCIETE

Kidnapping : libération de trois des religieux enlevés le 11 avril

Trois membres du groupe de religieux enlevés le 11 avril 2021 près de Ghantier ont été libérés le jeudi 22 avril, en échange a la libération d’un détenu appartenant à la base des 400 Mawozo, selon les informations recueillies d’une source proche de l’Église catholique.

Le groupe de gangs armés connu sous le nom de 400 Mawozo détient toujours six personnes en otage, dont les deux religieux français qui faisaient partie du groupe, qui ont été enlevés à l’extérieur de Port-au-Prince. La source a assuré qu’aucune rançon n’ait été payée pour la libération des trois personnes, dont l’identité n’a pas été révélée.

Cette libération, bien au contraire, a été faite en échange de l’élargissement du présumé chef de gang nommé Ti Yonyon appartenu au puissant groupe 400 Mawozo.

L’initiative a occasionné la démission du juge d’instruction en charge du dossier de l’ancien détenu qui a regagné sa base bien avant la libération des trois otages.

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Jeudi dernier, les ravisseurs ont libéré la mère du révérend Jean Anel Joseph, après avoir payé une rançon de 50 000 dollars, selon les médias locaux.

Le lendemain de l’enlèvement, le gouvernement haïtien a signalé que 12 personnes avaient été enlevées ce jour-là, y compris le groupe religieux.

Cet événement a précipité la démission du Premier ministre, Joseph Jouthe, qui a été remplacé par son ancien chancelier, Claude Joseph.

Depuis fin 2019, Haïti fait face à une vague d’enlèvements sans précédent dans son histoire, puisque ces crimes se produisent au quotidien et que tous les groupes de la société en sont victimes, face à l’impuissance des autorités.

Haïti traverse une crise politique, économique et sociale profonde, qui s’est manifestée par le report des élections, l’augmentation de l’insécurité alimentaire et l’émigration de milliers de personnes.

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Un commentaire

  1. Sèlman m di nou fòk nou chavire chòdyè kòripsyon yan si non pita ka pi tris ann fè yon chèn solidarite pou diyite nou pa sove kite’n
    Ayiti paka peri tout tan ewo yo la
    E antanke ayisyen m twouve echanj yon prizonye kap pije pèn li pou kek relijye se pa bon lapolis pa negosye ak bandy si se konsa nou prale nan 25 kan anko pap ret malere anba ankò twop san koule

Répondre à Louime Gaëns RaphaëlAnnuler la réponse.

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