Justice

Insécurité : Énième attaque sanglante du G-9 au Bel-Air, la police et le pouvoir de facto font la sourde oreille

Cinq (5) jours après l’attaque sanglante au Bel-Air revendiquée par l’Organisation de civils armés dénommée G-9 le jeudi 1er avril 2021, ni le gouvernement de facto ni la police n’ont pipé mots.

Accusé à tort et à travers par la clameur publique d’être de connivence avec les membres du G-9 et alliés, le pouvoir de facto gardant le silence n’autorisant aucune intervention policière pour protéger les citoyens, n’est-il pas en train de prouver au pays l’existence de cette connivence maléfique ?

Quel devrait être l’attitude d’un État responsable face à un tableau aussi triste ?

Des maisons incendiées, des voitures calcinées, des tréteaux de marchandises brulés, des corps de victimes gisant dans leurs sang et trainés à même le sol jusqu’à leur base pour ne pas laisser de traces, des riverains enlevés et conduits de force jusqu’à leurs camps d’extermination, telles sont entre autres des images dévastatrices décrites par les habitants du Bel-Air qui ont une nouvelle fois vécu l’apocalypse lors d’une énième descente des lieux des membres du G-9 et alliés au Bel-Air, le jeudi 1er avril.

« Ils lancent d’abord des gaz lacrymogènes pour forcer les gens à sortir de leurs maisons, et ensuite tout un concert de cartouches venant de toutes les directions provoquant le sauve-qui-peut. Tout cela à cause de notre position politique », raconte un jeune homme dont des proches ont été victimes au Bel-Air.   

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Aucune réaction policière face aux nombreux témoignages des habitants du quartier de Bel-Air victimes de ce nouveau drame, le quatrième du même genre, revendiqué par le chef suprême de l’organisation criminelle du G-9 Jimmy Chérisier dit « Barbecue » qui informe que ces attaques pourtant meurtrières ne sont que le début du grand spectacle apocalyptique que le G-9 en famille et alliés se préparent à offrir dans ces endroits réputés radicalement hostiles au régime de facto.

« Le G-9 n’a pas encore mis ses pieds dans le plat. Mais il le fera au moment opportun », a menacé l’ancien policier converti en chef de gang très puissant, au cours d’une conférence de presse pour revendiquer l’attaque de jeudi dernier au Bel-Air, en représailles, a-t-il tenu à préciser, à la mort de six de ses soldats.

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