POLITIQUE

Haïti/Insécurité : Nouveau carnage à Martissant, des acteurs politiques expriment leurs indignations

Définitivement, l’espoir d’un retour à la paix dans le quartier de Martissant s’amenuise de jour en jour. Car, une nouvelle fois les bandits armés ont fait coulé le sang de la population civile. Pas moins de deux bus ont essuyé des tirs et fait quatre (4) morts et des blessés. Une situation qui ne laisse pas sans voix certains hommes politiques.

Tant que la situation à Martissant perdure, tant que la population haïtienne va continuer à compter des cadavres dans ses rangs. Rien que pour le mois de Décembre, le conflit opposant plusieurs groupes armés évoluant à la sortie Sud de la Capitale ont fait plus d’une dizaine de morts et de nombreux blessés.

Hier lundi 27 Décembre, deux minibus ont essuyé des tirs faisant au moins 4 morts et plusieurs blessés. Une jeune femme de 31 ans répondant au nom de Medjine Dupuy, un huissier au tribunal de Carrefour et deux autres personnes sont tombées, a affirmé le juge de paix qui a fait le constat et dressé son procès verbal.

Ce nouveau carnage fait couler davantage les larmes des proches et familles des défunts. Le droit à la libre circulation, le droit de vivre avec les bandits de grands chemins en Haïti devient utopique. Les autorités chargées de les faire respecter sont soupçonnées d’être de mèche avec les marchands de cadavres.

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Face à l’ampleur de ce qui se passe, certains anciens parlementaires ont choisi de rompre leur silence. C’est le cas de l’ancien sénateur du Nord-ouest, Evalière Beauplan qui a réagi dans un tweet. « Pou yon lòt fwa, Matisan mete Leta ajenou e fè pitit peyi a ap kriye. Lè a rive pou vrè pawòl yo pale ant ayisyen ak ayisyen pou pèp gran sid la ka respire », a écrit l’ex parlementaire. Si celui-ci pose le problème de l’État qui paraît impuissant face aux gangs, l’ancien sénateur de l’Ouest, quant à lui, questionne le comportement inactif de l’État et de la société en générale et de l’ambassade américaine qui, selon lui, ne fait que déplorer sans jamais passer à l’action.

« Chak fwa san frè ak sè nou koule, nou rete la nap deplore deplore kondane. Eske nap pase tout vi nou nap deplore pandan san kontinye ap koule ? Kòman nou konprann nan yon seri zòn moun ap mouri, pòs polis ap pran an otaj epi yap monte drapo ameriken anba je anbasad meriken. Kòman nou konprann pati sa… », Se demande Anthonio Cheramy.

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