Affrontement à Martissant : Défenseurs Plus responsabilise les autorités qu’il invite à tout faire pour stopper le bain de sang
Dans une note publiée, vendredi 4 Juin, la structure de défenses des droits humains se montre interpeller par ce qui se passe dans la troisième circonscription où deux groupes de gangs s’affrontent. « Défenseurs Plus » dit apprendre avec peine la mort d’au moins 5 personnes alors d’autres qui ont fui les zones de conflit vivent dans conditions inhumaines. L’organisation de défenses des droits humains exhorte les autorités à agir vite.
Pour les dirigeants de « Défenseurs Plus », la situation dans la troisième circonscription de Port-au-Prince est plus que critique. Mis à part les personnes tuées d’autres face à l’atrocité des bandits armés ne pouvaient que s’enfuir. Mais pour aller où ? Et pour vivre comment ?
Dans la note portant la signature du co-directeur, Antonal Mortimé, Défenseurs Plus décrit une situation alarmante. La peur, la mort représente, depuis trois jours, le quotidien des habitants de Martissant, déplore l’organisme de défenses des droits humains. La route nationale #2 est bloquée. Quatre départements sont déconnectés de la Capitale, indique la note.
Réfugiés dans des endroits divers dont la place publique de Fontamara, le marché de fruit de mer et les vestiges de l’hôpital Simbie Continental, entre autres, ce qui ont réussi à fuir les zones de conflits pour des lieux plus clément, sont confrontés à d’autres difficultés. Ils n’ont rien à manger, à boire, de quoi se vêtir et vivent dans la peur, car, les hommes de Grand-ravine et de Ti bois sont sans pitié. La situation est encore pire pour les femmes enceintes, les enfants et les vieillards.
Défenseurs Plus critique, par ailleurs, le laxisme des autorités qui, selon l’organisme, n’ont jamais adopté des mesures consignées dans ses différentes recommandations antérieures.
